Lavaleur vénale d’un véhicule est l’estimation de son prix au moment de son constat. Il s’agit de la somme pouvant être obtenue lors de la mise en vente du bien au même instant. Elle fluctue suivant le cours du marché des occasions. Toutefois, plusieurs critères doivent être pris en compte pour pouvoir statuer concrètement sur son prix réel à un moment précis.
Calcul de base
La valeur vénale la plus fiable, c’est-à-dire celle qui se rapproche le plus du prix moyen réel de l’occasion, est l’estimation résultant de l’utilisation de l’ARGUS. Les experts se basent sur l’ARGUS pour déterminer le prix moyen d’un véhicule. Les éléments qui entrent en jeu dans ce calcul sont :
- l’usure des pneumatiques qui ne doivent pas dépasser les 50 % ;
- la carrosserie ainsi que les éléments d’habillage pour constater l’état général de la voiture ou des deux-roues ;
- le type du véhicule ;
- le kilométrage qui doit être inférieur ou égal à 20 000 km pour les diesels inférieur ou égal à 15 000 km pour les moteurs à essence ;
- l’année millésime.
Tous ces critères ont une incidence considérable sur la valeur du véhicule. Les modèles récents sont mieux estimés que les anciens. Un kilométrage élevé prouve l’utilisation intensive du véhicule. Les options viennent aussi augmenter cette valeur vénale, comme :
- les accessoires (crochet de remorquage, barres de toit ou autres) ;
- le freinage anticollision et la caméra de recul ;
- les équipements supplémentaires (sièges chauffants et autres).
Autres facteurs
Les éléments qui suivent peuvent également faire pencher la balance selon l’appréciation des acheteurs :
- sa cote d’amour, c’est-à-dire s’il est recherché ou non ;
- la propreté et l’usure du tableau de bord, des sièges et autres ;
- l’usage par l’ancien propriétaire : taxi, livraison, promenade ou travail ;
- les trajets les plus fréquents (ville, autoroute ou autres) ;
- le bilan de contrôle technique.
Qui effectue le calcul ?
Après un sinistre, c’est l’expert de l’assurance qui se charge d’effectuer le calcul de la valeur vénale du véhicule. Cette valeur est indispensable pour les indemnités et aussi lors de l’évaluation de la réparation puisque si elle est supérieure au coût des pièces et des mains-d’œuvre d’un garagiste, le véhicule est classé de non réparable économiquement.