Récemment, les progrès technologiques concernant l’intelligence artificielle et l’automatisation de tous nos systèmes donnent lieu à des technologies de plus en plus autonomes. Le milieu automobile n’y échappe pas. En effet, les équipes de recherche et de développement des constructeurs automobiles conceptualisent des véhicules qui nécessitent de moins en moins l’intervention du conducteur.
Il existe plusieurs niveaux de conduite autonome, désignés par des numéros de 0 à 5. Dans cet article, trouvez des informations concernant l’automatisation totale de la voiture : le niveau 5.
La conduite autonome : comment et pourquoi ?
Le temps de trajet des professionnels peut représenter un temps considérable qui peut être vu comme “gâché”. Perdre 30 minutes à cause d’un embouteillage ou devoir se rendre chez un client situé à plus d’une heure de route du point de départ est une durée qui n’est pas négligeable. Pourrait-on utiliser ce temps de manière productive ? Bien sûr, cela ne s’applique pas qu’aux professionnels. Traverser toute la France pour se rendre sur la côte pourra durer plusieurs heures. Et s’il était possible de se reposer au lieu de conduire ?
La conduite autonome répond à ces questions. Automatiser nos véhicules n’est que la suite logique de notre avancée technologique et est inéluctable dans cette course à la productivité à laquelle le monde entier s’adonne. Pour le moment, le niveau 5 n’est pas encore mis en place, aucun véhicule ne propose une telle autonomie, toutefois, cela ne saurait tarder.
Le niveau 5 de la conduite autonome détaillé
Le niveau 5 est l’autonomie totale du véhicule. Cela permet à des personnes ne possédant pas le permis de conduire ou même des handicaps empêchant d’être motorisé d’utiliser une automobile.
Pas d’utilisation de volants ni de pédales, il suffit de s’installer dans son siège et de se laisser guider. On devient tous passagers du véhicule. Le concept Gen.Travel du constructeur allemand Volkswagen propose même un “salon” à l’intérieur du véhicule : 4 places et une table au centre du véhicule.
Bien évidemment, le niveau 5 inclut tous les éléments inhérents aux précédents niveaux de conduite autonome :
- régulation de la vitesse ;
- avertissement de collision ;
- adaptation aux aléas de la circulation (chantiers encombrant la route, accidents de la route…).
Toutefois, tout ça n’impactera pas l’utilisateur d’un véhicule autonome de niveau 5, car il n’est plus conducteur mais passager du véhicule.
Conduite autonome : les limites actuelles
Malgré tout, l’automatisation totale de nos véhicules n’est pas pour demain.
Bien sûr, il ne s’agit que d’une question de temps, cependant beaucoup d’essais doivent encore être effectués. Les véhicules proposant la conduite autonome (niveau 4 et 5) seront d’abord testés dans des environnements urbains à une vitesse réduite. Le champ d’essai sera ensuite élargi pour qu’enfin, la conduite totalement autonome soit une réalité.
Pour le moment, aucune voiture, même de niveau 4, n’est homologuée pour les routes françaises et un nombre extrêmement réduit est actuellement commercialisé dans le monde.