L’achat d’une voiture représente un investissement de taille requérant une somme d’argent importante. Mais tout le monde ne dispose pas forcément d’un budget conséquent pour payer cash. La meilleure alternative pour financer ce genre d’acquisition reste le crédit auto qui donne l’opportunité de régler la totalité du prix du véhicule.
Il s’agit d’un prêt affecté défini par un plafond de 75 000 euros, un taux fixe et une durée maximum de 84 mois. Au cours de cette période, le taux et les conditions afférentes peuvent devenir plus avantageux étant donné que le macrocosme financier, notamment en ce qui concerne les emprunts, est en perpétuel changement. Dans ce concept, les gens cherchent les moyens de bénéficier de ces offres, comme la renégociation de l’emprunt, mais qu’en est-il du prêt auto ?
Exception aux autres types d’emprunt
A priori, exception faite, le crédit auto ne se renégocie pas, bien qu’il s’agisse d’une forme d’emprunt à la consommation. Normalement, les autres types d’emprunt à la consommation se renégocient, sauf pour les prêts travaux et le crédit auto. Les fonds obtenus lors de ce prêt affecté sont dédiés et versés directement au concessionnaire pour payer l’achat d’une voiture.
Que cette dernière a été accidentée ou fait l’objet d’un quelconque problème, la révision des conditions initiales s’avère compliquée et tout simplement impossible. Par ailleurs, le véhicule en question est gagé jusqu’au terme du contrat, c’est-à-dire jusqu’au paiement de la dernière mensualité. Tant que la voiture est encore nantie, il est infaisable de le gager une seconde fois.
La renégociation est aussi contre-indiquée puisque c’est beaucoup de procédures pour rien. Cette technique n’est rémunératrice que seulement pour les emprunts à longue durée, qui vont dans les 20 ans et plus. Un taux renégocié n’a que de quelques points en moins par rapport à l’initial, de l’ordre de 0,5 % dans la plupart des cas. La somme obtenue n’est conséquente qu’au long terme.
Les solutions préconisées
Des alternatives peuvent exister, mais en tout cas, il convient d’abord de se référer au contrat afin d’en tirer les possibilités d’amélioration de la situation. Selon les conventions entre les deux parties, les clauses du contrat peuvent contenir :
- le report des mensualités permettant de souffler un peu durant les périodes difficiles ;
- la diminution des mensualités ;
- l’autorisation de découvert ;
- le rachat via le système de regroupement de deux ou de plusieurs crédits en cours.