Les réglementations en matière de réduction d’émissions de gaz à effet de serre ne cessent d’évoluer. Récemment, les voitures Crit’Air 4 et Crit’Air 5 sont interdites de circulation à Paris.
L’objectif est de limiter cette émission qui est responsable du décès de plus de 6 000 personnes dans la métropole du Grand Paris et du réchauffement climatique.
Quelles sont les voitures concernées ?
L’interdiction de circulation à Paris, depuis le 1er juin 2021, concerne des voitures considérées comme les plus polluantes. Les voitures diesel Euro 1,2 et 3 immatriculées avant le 1er janvier 2006 en font partie. Les deux-roues motorisés avant juillet 2004 le sont également.
L’interdiction s’étend aussi aux véhicules classés Crit’Air 5 et non classés. Ce sont des voitures diesel anciennes et des véhicules qui fonctionnent à l’essence immatriculés avant le 1er janvier 1997. Quant aux deux-roues, sont concernées celles immatriculées avant le 1er juin 2000.
À noter que les véhicules classés Crit’Air 3 et 2 seront concernés par cette interdiction dans les années à venir. Respectivement, l’entrée en vigueur se fera à partir de juillet 2022 et en janvier 2024. Pour ces véhicules comme pour les autres, il sera interdit de circuler à l’intérieur du périmètre circonscrit de l’A86 du lundi au vendredi de 8h à 20h pour les voitures légères.
Quant aux poids lourds, la règle est valable tous les jours.
Quels risques en cas de non-respect des réglementations ?
Les automobilistes risquent une amende en cas de non-respect de cette interdiction. À cet effet, l’amende est de 135 euros pour les bus et les autocars. Pour les véhicules des particuliers, elle est de 68 euros forfaitaires.
Attention, la sanction ne concerne pas uniquement les voitures interdites de circulation. Les propriétaires des véhicules dépourvus de certificat qualité de l’air dans une zone à faibles émissions peuvent être sanctionnés.
Il en est de même pour l’apposition de mauvaise vignette Crit’Air. Pour les récidivistes, la sanction peut aller jusqu’à l’immobilisation de la voiture en cas de contrôle.
Quelles sont les exceptions ?
L’interdiction est devenue effective depuis des mois. Des contrôles aléatoires sont réalisés afin d’éviter le non-respect de l’interdiction et d’assurer l’efficacité du dispositif. Ainsi, il vaut mieux être en règle pour éviter de mauvaises surprises.
L’interdiction de circuler dans la ZFE ne concerne pas les automobilistes porteurs d’une carte mobilité incluse. Elle contient la mention “stationnement pour les personnes handicapées“.
Les véhicules de secours et de collection sont aussi des exceptions. Il en est de même pour les voitures d’approvisionnement de marché, de tournage, de déménagement et d’événement culturel. Tous ces véhicules peuvent circuler librement, mais les propriétaires sont tenus de faire le nécessaire pour limiter les émissions de gaz à effet de serre.
Enfin, des dérogations sont prévues pour les professionnels impactés par la crise sanitaire.
Curieusement, on ne parle jamais des feux de cheminées qui sont pourtant beaucoup plus polluants que les véhicules ?
J’ai lu sur le net, qu’un feu de cheminée qui dure 9 heures pollue autant que voiture diesel qui ferait 18000 kms.
je sais de quoi je parle, le soir dans ma rue l’air est parfaitement irrespirable ( particules ultra fines ).
Serait il possible d’avoir des explications pour cette non prise en compte ?
Il faudrait revoir les plans de circulation, les embouteillages sont plus long et plus nombreux du fait de ces plans. Les rues fermées et les obligations de ne prendre que certains axes augmentent les embouteillages qui ont le sais sont vraiment les plus polluants, les véhicules polluent plus en embouteillages.